CHRISTOPHE CAMPS
Il m’en aura fallu du temps, du courage, des rencontres pour vous parler de moi sans détour, avec humilité et transparence. C’est indubitablement mon sujet le plus difficile mais je me devais de le faire pour vous, pour mes proches et pour moi-même. Vous prendrez donc ce que vous voudrez de cette page (rien, tout ou partie) mais comment se prétendre « au service de vos plus belles histoires… » si je ne suis capable de vous raconter la mienne ? Alors là voici dans l’attente d’écrire la suite avec vous…
Mon parcours : qui suis-je ?
Né à Toulouse, j’ai vécu dans la maison de briques et de galets où mon papa est né. Avec mon frère, nous avons grandi au côté de nos parents et de nos grands-mères. Et oui ! Cohabitation pas toujours facile mais la famille est une valeur fondamentale et profondément ancrée comme le plus précieux des héritages.
La semaine de classe se termine, pour nous comme pour nos parents, tous deux enseignants dans un lycée toulousain. Toute la famille prend alors la route du Gers ! Non loin de la belle Lectoure, ville natale de ma maman, se trouve le petit village de Saint-Avit-Frandat. La Lomagne est le cadre privilégié des week-ends et des vacances de notre jeunesse.
Cette alternance constante entre la bouillonnante cité toulousaine et le calme simple et authentique du Gers ne va plus me quitter.
La région toulousaine
J’aime Toulouse pour son mystère, son histoire, son patrimoine, ses rues médiévales, sa Garonne, le Canal du Midi. Je vibre pour le rugby qui s’y écrit en rouge et noir. J’aime sa douceur de vivre, son énergie et sa vie nocturne (les pintes de Guinness dans les pubs irlandais, les parties de billard au Seventies, les avions à Blagnac, les délires avec les amis au Clap…).
Le Gers
J’aime le Gers pour son authenticité, pour sa simplicité, pour sa pierre blanche, pour sa terre, pour ses habitants, pour ses airs de Toscane. J’aime aussi le Gers pour l’armagnac pardi, pour le foie gras bien sûr, pour ses petits villages aux noms sonores et uniques (Castet-Arrouy, Castéra-Lectourois, Marsolan…), pour sa convivialité (les fêtes de village, les matchs de foot à Miradoux et de rugby à Lectoure (ou à m’en donné je sais plus…), les festivals d’été (les bandas, le jazz, le blues…).
Ceci est un canard.
J’ai tout autant besoin de calme (solitaire assumé pouvant me réfugier dans le sport, la nature, la musique ou le travail) et de moments plus festifs (l’amitié, la convivialité et le partage) ; mon équilibre repose sur cette dualité. Le sport est essentiel dans mon équilibre. Je pratique ponctuellement la randonnée ou le VTT et assidument le badminton que j’ai découvert après de longues années de sport collectif (handball, football) et une opération du genou. J’aime également les parties (acharnées toujours) de tennis de table ou de pétanque.
Et puis la photo ? Et bien non… pas encore…
L’archéologie
Ce sera d’abord l’archéologie. Un intérêt précoce pour le passé, l’attachement fort à mes racines, un papa professeur d’histoire, le plaisir simple et enfantin de gratter la terre, le chapeau d’Indiana Jones, les mystérieuses cités d’Or (mon dessin animé préféré !), la puissance d’un petit objet du quotidien capable de refaire parler nos ancêtres, un stage de troisième, les premières fouilles (à Toulouse, dans le Gers et dans le Lot) et c’est parti pour des études à L’Université Toulouse Le Mirail devenue depuis Jean Jaurès (c’est plus classe !).
Tout en travaillant à côté au contact des jeunes en tant qu’assistant d’éducation, responsable d’Internat ou enseignant à domicile, j’arrive jusqu’au DEA en Sciences de l’Antiquité (Traduction années 2000 : Master II) en faisant un travail titanesque, quasi équivalent à une thèse mais épuisé par de longues études et sans perspective d’emploi en archéologie, j’arrête les frais…
La prise de conscience
Désireux de fonder une famille avec Amélie, je tente (tout en continuant à travailler à plein temps à côté), le CAPES et même l’Agreg (mais si). Je suis admissible au CAPES mais je ne n’ai pas le temps de me préparer correctement à l’oral comme les autres étudiants de l’IUFM. Un samedi soir de septembre, je sors miraculeusement indemne d’un accident de voiture, en rentrant du Gers le soir des 25 ans d’Amélie. Cela me permet d’ouvrir les yeux sur un point essentiel. Travailler : c’est bien. Vivre de ses passions, c’est mieux !
Ceci n’est pas un coeur de canard …
Je commence ainsi à travailler ponctuellement dans une association en Auvergne (Objectif Sciences) comme éducateur scientifique où je m’éclate avec les jeunes avec des ateliers créés par mes soins autour de la photo et de l’archéo. De retour à Toulouse, je monte un Club Archéo dans le collège où je travaille et j’accueille pendant 4 ans un quart des élèves tout au long de la semaine. Enfin, j’intègre l’Association toulousaine Art’Chéo qui initie le jeune public à l’Art (Arts Plastiques & Photo) et à l’Archéologie. J’y travaille encore aujourd’hui ponctuellement pour continuer de partager mes passions avec un jeune public.
La photographie
Et la photo, alors ? Elle a toujours été là. Formé à l’argentique, je suis passé au numérique avec émerveillement, tout en restant fidèle à la gamme Canon. D’une passion naissante transmise par mon papa à un vrai métier que je qualifie sans hésiter de métier-passion, les choses se sont faites en douceur, un véritable projet de vie.
Comme d’autres, j’ai commencé à shooter sur le mariage de copains ou de cousins et, petit à petit, ma photo finissait au dessus de la cheminée, même pour celles et ceux qui avaient engagé un photographe. « Qu’attends-tu pour te lancer comme photographe ? » me demandent alors mes proches. L’idée doit d’abord germer pendant plusieurs années. Je suis un passionné mais je suis aussi un raisonné et se lancer dans une telle entreprise est un choix familial qui va impacter fortement la vie d’Amélie et de nos enfants, Lilou et Soan. Nous faisons donc le choix d’attendre qu’Amélie termine brillamment son parcours universitaire et obtienne un premier poste.
1er février 2013 : L’aventure « Imago Animae Photographie » peut débuter…
Je partage depuis mon temps entre la région toulousaine, à côté de Muret, dans la petite ville de Lherm (dans une longère du XIX° pleine de charme et d’authenticité) et le Gers où je retrouve régulièrement la maison bâtie de ses mains par ma maman et la famille. Le Sud-Ouest est à la fois mon terrain de jeu favori et le cadre privilégié de vos plus belles histoires.
Répétez après moi : « Cho – co – la – tine ! »
Mon inspiration, ma respiration
Je m’inspire de mon environnement proche, de ma famille, de mes amis, de la nature, de mes voyages, de la musique, du cinéma et de vous…